L’effet de l’entrainement d’endurance ou de résistance sur le stress cardiovasculaire et celui de la vie de tous les jours et l’adaptation
Des chercheurs du département de psychologie appliquée de l’Université de Vienne (Autriche) et de l’Université d’éducation physique et du sport de Bratislava (Slovaquie) ont voulu vérifier l’impact du sport d’endurance ou de résistance sur :
- Le stress cardio vasculaire
- Le stress de la vie quotidienne
- L’adaptation
Le stress physiologique : l’endurance et la résistance conduisent à des adaptations physiologiques qui peuvent contribuer à la réduction des réactions physiologiques aux facteurs de stress en général. Il est également connu que l’entrainement d’endurance améliore la performance cardiaque. L’entrainement de résistance permet un abaissement de la tension artérielle.
Le stress de la vie quotidienne : l’exercice physique en général permet de prévenir les maladies liées au stress et de réduire la perception du stress.
L’adaptation se définit comme les « efforts volontaires conscients pour réguler l’émotion, la cognition, le comportement, la physiologie et l’environnement en réponse à des événements ou des circonstances stressants » (Compas et coll., 2001)
L’étude a testé l’effet d'entraînements à l’endurance ou à la résistance réalisés sur 8 semaines. Les résultats mettent en évidence l’amélioration de la récupération cardiaque pour les deux conditions d’entrainement ainsi qu’une amélioration du côté du stress perçu dans la vie de tous les jours : les participants ayant déclaré avoir subi moins de stress par la suite par rapport au groupe témoin.
Deux explications possibles :
- Le fait d’être inscrit dans une activité physique permettrait d’éviter un sentiment de solitude.
- Un réduction de la sensibilité qui conduirait à l’élévation de la tolérance au stress.
En revanche, aucune différence significative n’a été observée en ce qui concerne l’adaptation.
La carte des similarités génétiques entre maladies mentales
Au cours des dernières années, de nombreuses études ont permis de collecter des informations sur la génétique des maladies mentales et d’ouvrir à une meilleure compréhension de leurs liens entre elles.
Jusqu’à présent, aucun gène unique n’a pu être associé à un risque psychopathologique particulier. Il n’y a pas de gène de la maladie mentale, mais plutôt une constellation de centaines de gènes dont le faible impact s’accumule pour créer une prédisposition. Certaines variantes de certains gènes se retrouvent associées à des maladies mentales différentes. C’est par exemple le cas de variantes génétiques retrouvées dans la bipolarité et la schizophrénie.
En 2018, des chercheurs du Trinity College ont découvert que les troubles neurologiques tels que la sclérose en plaque ou l’épilepsie, à l’inverse, sont bien distincts génétiquement des troubles psychiatriques tels que la schizophrénie et la dépression.
Voici une carte exprimant la corrélation génétique entre certaines maladies psychiatriques :
- Plus le trait est épais, plus le lien est significatif. Il l’est déjà pour les traits les plus fins mais avec une marge d’erreur plus grande.
- Plus le trait est foncé, plus la corrélation génétique entre les maladies est importante.
Sources : https://science.sciencemag.org/content/360/6395/eaap8757
doi: 10.1038/d41586-020-00922-8
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