Le nouveau manuel de diagnostics des troubles mentaux (DSM-5) crée-t-il une augmentation du nombre de personnes diagnostiquées ?
Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, le DSM, est devenu la référence sur laquelle bon nombre de professionnels de la santé mentale s’appuient pour établir des diagnostics et faire de la recherche. La dernière version de ce manuel est le DSM-5.
Il a été reproché à cette dernière version d’avoir trop assoupli les critères diagnostics et d’ainsi conduire à une augmentation du nombre de personnes malades. Cette étude parue début juillet dans Clinical Psychology Review, a comparé 123 études dans lesquelles 2 versions du DSM étaient utilisaient simultanément : le DSM-5 et une version antérieure.
Les chercheurs concluent que les diagnostics qui ont montré une inflation n’ont pas dépassé ceux qui ont montré une déflation. Ainsi, ils n’ont pas observé de changement global dans la rigueur diagnostique du DSM-5 et considèrent les inquiétudes sont exagérées.
Quelques exemples montrant tout de même une augmentation des diagnostics avec le DSM-5 : le trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH), l'autisme, les troubles alimentaires et la dépendance à des substances.
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Comment la hauteur de la voix chez l’homme influence la capacité au combat et l’intention agressive perçues ?
La hauteur de la voix d’une personne correspond à la perception par un auditeur de la fréquence fondamentale. La hauteur de la voix peut aller de grave à aiguë. Cette recherche s’intéresse aux voix masculines.
Les hommes dont la voix est plus basse sont perçus comme ayant de plus grandes capacités au combat. Cependant, la hauteur de voix étant flexible, les chercheurs de cette étude se sont intéressés à l’influence de ces variations comme signaux de changements d’états. Les hommes sont-ils perçus comme étant plus susceptibles d’attaquer (intention agressive), lorsqu’ils baissent le ton de leur voix ?
Les chercheurs ont confirmé leur hypothèse en réalisant 3 expériences avec des orateurs et des auditeurs masculins : les hommes qui abaissent le ton de leur voix sont perçus avec une plus grande intention agressive. En revanche, cela n’influence pas la perception de leurs capacités de combat.
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Les réseaux sociaux vous empêchent-ils de dormir ?
De précédentes études ont été menées sur les adolescents et ont mis en évidence que l’utilisation nocturne des réseaux sociaux peut influencer négativement le sommeil, jusqu’à même causer des troubles, lorsque celle-ci est motivée par la « peur de manquer quelque chose ».
Cette étude, publiée cette semaine dans Computers in Human Behavior, porte sur des adultes, étudiants à temps plein ou professionnels à temps plein. Les chercheurs se sont penchés sur les liens entre le bien-être psychologique (anxiété et dépression), la « peur de manquer quelque chose », l’utilisation compulsive des réseaux sociaux et l’hygiène de sommeil.
Les résultats indiquent que le bien-être psychologique a un effet sur l’utilisation compulsive des réseaux sociaux. Plus vous êtes anxieux/déprimé, plus vous êtes susceptible d’avoir une tendance compulsive dans l’utilisation des réseaux. La peur de manquer quelque chose influence négativement le sommeil mais peut-être nuancée par une bonne hygiène de sommeil. Cette peur a une influence négative plus forte sur le sommeil chez les travailleurs que chez les étudiants.
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